Cédric Villani est formel : il n'est plus question de reculer. Mercredi soir, il sera au Trianon, dans le 18eme arrondissement, pour un grand meeting de campagne. Malgré la grève des transports et les manifestations, la course des municipales se poursuit à Paris. Si Benjamin Griveaux, le candidat officiel de LREM, avait encore espoir de le voir renoncer, son concurrent apparaît plus déterminé que jamais.
"Indécrochable"
La "macronie" ne se fait plus guère d'illusion. "La fusion Villani-Griveaux s'éloigne chaque jour un peu plus", se lamente un pilier de la majorité. "Villani est indécrochable", appuie un ministre. Et ce ne sont pas les sondages, moins flatteurs qu'en début de campagne, qui pourraient pousser le candidat à renoncer. "Le capitaine d'un bateau ne se décourage pas par mauvais temps", affirme-t-il.
Ses proches en sont convaincus, Cédric Villani connaîtra un rebond d'ici la fin de l'année, ou début janvier. Les marcheurs vont devoir s'habituer à avoir deux candidats sur la ligne de départ. Un cadre se désole : "En partant divisé, ça va être dur de gagner."