Candidat investi de La République en marche (LREM) pour les municipales à Paris, Benjamin Griveaux devra attendre jusqu’en septembre pour savoir si Cédric Villani, son adversaire malheureux à l’investiture du parti présidentiel, le rallie ou non. Le mathématicien, député LREM de l’Essonne, continue en effet de laisser planer le doute quant à une éventuelle candidature dissidente dans la capitale. "Nous souhaitons le rassemblement mais pour se rassembler, il faut être deux", a déclaré mardi, au micro de Sébastien Krebs sur Europe 1, Julien Bargeton, le responsable du projet au sein de l’équipe de campagne de Benjamin Griveaux.
"Nous souhaitons le rassemblement, parce qu’il est le gage de l’efficacité pour réussir", assure encore ce porte-parole des sénateurs LREM, ancien adjoint d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, qui rappelle que Benjamin Griveaux "a le soutien et la légitimité du mouvement". Pour cet élu, la main reste tendue en direction de Cédric Villani. "Nous souhaitons, de notre côté, que jusqu’au bout la porte soit ouverte, pour rassembler au maximum."
Savoir convaincre
Début août, une source présentée comme "fin[e] connaisseu[se] du dossier" assurait auprès du Parisien que l’Élysée était en "mode panique" face au risque d’une candidature dissidente dans la capitale, et donc d’un éclatement des voix. "Il ne faut pas réfléchir en termes de menace mais convaincre", balaye Julien Bargeton. "Convaincre davantage que les autres, convaincre que la vision que l’on porte est plus pertinente, meilleure et correspond à ce que veulent les Parisiens d’un espace public mieux ordonné, mieux régulé sur la propreté et la sécurité, d’une écologie efficace, moderne et pragmatique", conclut-il.