C'était censé être un plan B comme "Borloo", mais il n'en n'est rien. Jean-Louis Borloo affirme qu'il ne sera pas candidat à la mairie de Paris sous les couleurs de LREM. Un temps évoqué par l'influent patron du Modem François Bayrou, ce "plan B" devait permettre au parti de la majorité de sortir d'une situation où ni Benjamin Griveaux, ni Cédric Villani n'arrive à rallier suffisamment pour enclencher une dynamique. Ces derniers stagnent dans les sondages autour des 15-20%. Un score honorable, mais insuffisant pour contrer la candidature en forme de secret de Polichinelle d'Anne Hidalgo qui caracolait en septembre en tête des intentions de vote, à 24%.
"Le 'Marquis de source sûre' règne partout"
Au micro d'Europe 1, l'ancien ministre de l'Écologie de Nicolas Sarkozy balaie son éventuelle candidature d'un revers de la main : "Je n'ai aucun agenda, tout ça c'est gratuit. Quant aux rumeurs, cela fait des années que je dois être ministre des Affaires étrangères de François Hollande, tête de liste aux Européennes pour En Marche, remplaçant d'Édouard Philippe en octobre dernier, et maintenant candidat à la mairie de Paris… Ça va !". Et de glisser dans un sourire, "Vous savez, le personnage le plus important de la vie faussement démocratique est le 'Marquis de source sûre', qui règne partout".
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Selon le journal L'Opinion, la rivalité entre Benjamin Griveaux et Cédric Villani lasse un Emmanuel Macron qui aurait déclaré : "Griveaux, je n’y crois plus, et Villani, je n’y crois pas encore ". Mais, vraisemblablement, Jean-Louis Borloo ne se mesurera ni à Rachida Dati, investie par Les Républicains, ni à Anne Hidalgo au printemps prochain.