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A.H. , modifié à
Sur Europe 1 vendredi matin, Nadine Morano a défendu son ami Jean-Pierre Arbey après un commentaire évoquant la déportation nazie sur une photo représentant une femme voilée sur la plage.
INTERVIEW

"Il n'a pas parlé de déportation !" Sur Europe 1 vendredi matin, Nadine Morano s'est indignée contre la polémique née d'un commentaire Facebook de l'un de ses soutiens affichés pour la primaire Les Républicains.

"Nuit et brouillard". Mercredi, Jean-Pierre Arbey, délégué de la 2ème circonscription de Meurthe-et-Moselle, a commenté sur Facebook une publication représentant une femme intégralement voilée sur la plage. "Nacht und nebel ("Nuit et brouillard" en français) pour le sac poubelle", écrit-il, dans ce qui apparaît clairement comme une allusion à la procédure de déportation des ennemis ou opposants au régime nazi dans les territoires occupés durant la Seconde Guerre mondiale. Nom de code utilisé par le 3ème Reich, Nuit et brouillard est également le titre du documentaire d'Alain Resnais sorti en 1956 et traitant de la déportation.

Les femmes intégralement voilées "comparables" aux nazis. Au micro d'Europe 1, Nadine Morano a refusé de se désolidariser des propos de Jean-Pierre Arbey. Pour l'eurodéputée, ce sont "les journalistes qui font une interprétation de ses mots qui n'est pas la sienne". Dans une tentative de justification, Nadine Morano va même plus loin. Jean-Pierre Arbey "considère comme moi que les islamistes, tels que cette femme voilée intégralement sur le territoire national, sont comparables avec les nazis. Ces nazis qui ont exterminé des gens, aujourd’hui, ce sont les terroristes islamistes", a insisté la candidate à la primaire de la droite et du centre. "Et j'estime que celles qui portent ce voile intégral représentent une publicité ambulante pour cet obscurantisme. C'est dans cet esprit qu'il les a comparées à cela (aux nazis). N'allez pas lui faire dire ce qu'il n'a pas voulu dire. D'ailleurs, il a supprimé ce tweet car il en a été profondément choqué (de l'interprétation qui en a été faite, ndlr)." "Il faut arrêter de faire des procès à ceux qui défendent des droits", conclut-elle.