L'évacuation de la Zad (zone à défendre) sur le site de Notre-Dame-des-Landes se fera "en fonction" de la décision prise par le gouvernement, entre le projet controversé d'aéroport ou l'extension de Nantes-Atlantique, a annoncé vendredi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. "C'est en fonction de la décision qui sera prise que l'évacuation sera faite", a déclaré Benjamin Griveaux sur franceinfo.
Deux options. Il y a "deux options : soit l'aéroport se fait à Notre-Dame-des-Landes, donc il y aura une évacuation de la Zad. Soit c'est une extension de l'aéroport existant et il n'y a plus aucune raison pour les occupants de la Zad d'y rester", a dit le porte-parole du gouvernement. Le rapport remis mercredi préconise l'évacuation de la Zad, quelle que soit la décision de l'exécutif.
"Répondre aux besoins, sans être borné". Sans trancher, le rapport remet en selle l'éventuel réaménagement de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique comme alternative à la construction de Notre-Dame-des-Landes. "Quelle raison aurions-nous eue de nommer le 1er juin trois experts pour commander un rapport si la décision avait déjà été prise ?", a demandé Benjamin Griveaux, comme on lui disait que la solution de l'aménagement de Nantes-Atlantique semblait privilégiée par l'exécutif. "Est-ce que l'obsession est de se dire on fait ce qui a été décidé il y a 40 ou 50 ans, ou de se dire on répond à une besoin identifié qui est la sous-capacité aéroportuaire du Grand-Ouest français ? La réponse est : il faut répondre aux besoins, sans être borné", a-t-il ajouté.
"Les deux scénarios ont leurs inconvénients". "La décision sera difficile. Elle sera prise et appliquée. C'est la grande différence avec ceux qui nous donnent des leçons", a-t-il dit.