Emmanuel Macron, qui soutenait durant la campagne le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, affirme vendredi avoir tenu dans ce dossier son "engagement de méthode" en nommant des médiateurs et en organisant une concertation. "J'ai pris une position très claire, j'ai pris un engagement de méthode", explique le chef de l'Etat, interrogé par l'émission Quotidien sur TMC. Cet "engagement de méthode" a, selon lui, "été scrupuleusement tenu par le Premier ministre et le gouvernement, un travail très sérieux a fait apparaître des solutions autres".
Les Zadistes vont "quitter la zone". "Je respecte tout le monde. Le Premier ministre d'ailleurs, avant d'annoncer la décision du gouvernement, que j'appuie pleinement, a pris le soin d'entendre plus de cent élus. Et donc tout ça a été pesé. Mais ce qui a été pesé c'est l'intérêt du pays", ajoute Emmanuel Macron, assurant n'avoir "pas du tout" cédé aux Zadistes, qui "vont quitter la zone". Emmanuel Macron avait pris position durant la campagne présidentielle en faveur du projet d'aéroport, initié dans les années 1960, avant de décider de nommer des médiateurs.
Même méthode pour Fessenheim et Bure. Selon lui, ce projet a "mis beaucoup trop de temps". "Moi ce que je vois, c'est que ça fait 50 ans qu'on n'a pas décidé sur ce projet, qu'on a attendu l'épuisement de tous les recours, et ça fait huit ans maintenant qu'il y avait une situation de non-droit", fait-il valoir. Le chef de l'Etat assure enfin que cette même méthode de la concertation sera suivie avant de prendre une décision, dans les prochaines semaines, à propos de la centrale nucléaire de Fessenheim et du site d'enfouissement des déchets à Bure.
[EXCLU #Quotidien] Emmanuel Macron explique pourquoi il n’a pas respecté sa promesse de candidat sur l’aéroport Notre-Dame-des-Landes et assure ne pas avoir plié face aux zadistes. ⬇️
— Quotidien (@Qofficiel) 26 janvier 2018
L’interview intégrale par @PaulLarrouturou :
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