Une sortie qui ne va pas faire que des euros... Nicolas Bay a réagi aux propos du vice-président du FN Florian Philippot qui avait déclaré la semaine dernière qu'il quitterait le parti si la question de la sortie de l'euro était abandonnée. "Nous ne pourrons pas faire l'économie d'une réflexion. Le débat est toujours préférable au chantage", a estimé le secrétaire général frontiste dans un entretien au Figaro publié lundi.
"Il faudra y réfléchir". Le numéro 2 du parti a déclaré jeudi qu'il quitterait le parti si la question de la sortie de l'euro était abandonnée, jugeant qu'"un parti qui défend la nation", ne peut "renoncer à un débat qui est essentiel". Un avis pas partagé par tout le monde au sein du FN. "Sereinement, mais sans œillères, il faudra y réfléchir. Si cette mesure ne sera pas au centre de notre campagne, je vous confirme en revanche que la défense de la liberté de la France sera bien au cœur de cette bataille", a poursuivi Nicolas Bay, qui mise sur 45 circonscriptions gagnables aux élections législatives.