Pour présenter ses vœux, Nicolas Dupont-Aignan n'a pas choisi un pupitre ou un bureau, comme d'autres responsables politiques. Dans un court message publié dimanche sur les réseaux sociaux, le président de Debout la France s'exprime depuis un restaurant de Yerres, dans l'Essonne, commune dont il fut le maire de 1995 à 2017.
"La France est un trésor". "Je vous souhaite une très bonne année 2018. Le bonheur, la joie, la réussite pour vous et ceux que vous aimez", commence classiquement Nicolas Dupont-Aignan. "Je souhaite aussi le meilleur pour la France, notre pays auquel nous tenons tant. Justement, j'ai voulu vous présenter mes vœux chez un restaurateur français de la ville de Yerres. Chaque jour, dans cette cuisine comme dans tant d'autres en métropole et en outre-mer, un artisan transmet sa passion des produits de nos terroirs et fait vivre notre gastronomie", poursuit-il, rappelant que "la France est un trésor".
"Viandes lavées à l'eau de javel". "Mais ce trésor est menacé", déroule l'ancien candidat à l'élection présidentielle. "Il est menacé notamment par un accord de libre-échange entre la France et le Canada, appelé le Ceta, qui est entré en application le 21 septembre dernier, sans aucun vote ni du parlement, ni du peuple français." Et d'interroger : "Comment nos éleveurs pourront-ils être compétitifs face aux importations de viandes traitées aux hormones, bourrées d'antibiotiques ou lavées à l'eau de javel, qui seront vendues 30% moins chères ?"
"Fin de notre démocratie". "Cet accord annonce la fin de notre démocratie" juge le député, entouré de produits du terroir. Rappelant qu'il demandera un référendum sur le Ceta en 2018, il appelle au rassemblement "tous les amoureux de la France, tous ceux qui placent l'intérêt de la nation avant leur intérêt personnel ou partisan immédiat".
Je vous souhaite une très #BonneAnnée2018 !
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 31 décembre 2017
J'ai souhaité vous présenter mes vœux chez un restaurateur français pour alerter sur les dangers du CETA qui menace nos terroirs, notre gastronomie...
En 2018, mobilisons-nous pour un référendum ! pic.twitter.com/wzKq2THODr