"Les Français, et notamment les 'gilets jaunes', attendent une autre forme de démocratie." Parce qu'il n'a pas pu diffuser en direct sur Internet l'entretien qu'il avait avec Édouard Philippe en pleine crise des "gilets jaunes", lundi, Nicolas Dupont-Aignan a quitté les lieux après "deux minutes" d'échange.
Le refus "étrange" du Premier ministre. "Je trouve ça dommage", a-t-il ensuite déclaré auprès de la presse à Matignon. "C'est curieux de vouloir parler des Français sans que les Français ne voient ce qu'on s'est dit. C'est très étrange." Pour le président de Debout la France, qui a remis au Premier ministre "un document qui vise à apporter des solutions concrètes" aux problèmes de pouvoir d'achat, "si on ne réhabilite pas le lien entre les Français et ses élus, on va à la catastrophe et aux violences."
#GiletsJaunes : Nicolas @DupontAignan regrette que son entretien avec @EPhilippePM n'ait pas été filmé et public : "Moi, je n'ai rien à cacher et je ne sais pas ce que le Premier ministre veut nous cacher." pic.twitter.com/C8xol6bClO
— LCP (@LCP) 3 décembre 2018
Le même geste que celui d'un porte-parole des "gilets jaunes". "Ce sont des entretiens de salon, politiciens, que les Français ne veulent plus entendre", a-t-il également déploré sur BFM TV. Son geste rappelle celui de Jason Herbert, l'un des huit porte-parole des gilets jaunes, reçu à Matignon vendredi, qui avait quitté la réunion alors qu'Édouard Philippe avait refusé cette retransmission en direct sur les réseaux sociaux.