François Hollande voulait à tout prix Nicolas Hulot dans son gouvernement. Quitte à mettre les petits plats dans les grands en lui proposant un super-ministère de l'Ecologie, au moment du remaniement en février dernier. Mais l'intéressé a décliné l'offre. Il s'en est expliqué auprès de Thomas Sotto dans la Matinale d'Europe 1 mercredi.
Le rassemblement plutôt qu'un combat partisan. "Je considère que l'enjeu que je porte est supra-politique", a-t-il justifié. "Si j'avais accepté, les gens l'auraient identifié comme un combat partisan". En clair, tout ce que veut éviter Nicolas Hulot, qui prône le rassemblement et une vision commune autour des enjeux politico-environnementaux. Pour le leader écologiste, la forme politique actuelle est aujourd'hui dépassée. "Je me projette pour l’après. Ce qui m’importe, c’est qu’on ouvre un chemin sur une pratique politique différente", avec l'engagement de la société civile dans un nouveau modèle, plus démocratique.
Début février, le très courtisé Nicolas Hulot annonçait dans un tweet avoir refusé la proposition de l'Elysée. Les tentatives de François Hollande de le faire entrer dans le gouvernement seraient restées vaines. Même la promesse d'abandon de Notre-Dame-des-Landes n'aurait pas pu convaincre Nicolas Hulot.
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