Contre le Front National, "il vaut mieux que ce soit moi" : Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite, s'est présenté mercredi comme la "barrière" pour que les électeurs de droite "n'aillent pas grossir les rangs" du FN.
"Il vaut mieux que ce soit moi". "On voit bien que je suis la barrière. Et que le choix qui doit sortir de la primaire pour que tous ces gens n'aillent pas grossir les rangs du Front National il vaut mieux que ce soit moi", a déclaré Nicolas Sarkozy sur France Info. "Tous les pays où la droite n'a pas assumé son corpus d'idées, où il y a eu une grande coalition, ça s'est traduit par une catastrophe", a-t-il ajouté, mentionnant le cas de l'Autriche, où le candidat d'extrême droite s'est qualifié pour le second tour de l'élection présidentielle.
La différence entre ses paroles et ses actes. Le vice-président du FN Florian Philippot a réagi sur LCP, en affirmant qu'il y avait "un monde" entre "le discours un peu ferme" de l'ancien président lorsqu'il est en campagne, et ses actions à la tête de l'Etat. "Je crois qu'il y a onze ans il nous expliquait qu'il allait nous débarrasser des racailles dans je ne sais plus quel quartier (...) c'était il y a onze ans. Entre temps il a eu le pouvoir, entre temps on a vu qu'il y avait, entre ce que disait Nicolas Sarkozy en campagne et ce qu'il faisait quand il était au pouvoir, un monde," a-t-il déclaré.