Nicolas Sarkozy salue le "panache" de Patrick Devedjian, emporté par le coronavirus

L'ancien chef de l'Etat a réagi sur Twitter (photo d'archives). © AFP
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avec AFP

"Patrick Devedjian était un homme passionné, entier, sincère, engagé. Il incarnait la politique comme je l'aime, avec des sentiments, des convictions, du panache. Je suis fier de l'avoir eu à mes côtés", a écrit l'ancien chef de l'Etat sur Twitter. 

L'ancien président Nicolas Sarkozy a salué dimanche le "panache" de son ancien ministre Patrick Devedjian, premier responsable politique à mourir du coronavirus, tandis que l'ancien Premier ministre François Fillon a évoqué le souvenir de "30 ans de combats communs".

"Je veux dire à ses proches ma vive émotion"

"Patrick Devedjian était un homme passionné, entier, sincère, engagé. Il incarnait la politique comme je l'aime, avec des sentiments, des convictions, du panache. Je suis fier de l'avoir eu à mes côtés", a écrit sur Twitter l'ancien chef de l'Etat. "Je veux dire à ses proches ma vive émotion et ma tristesse infinie".

Hospitalisé en milieu de semaine dans les Hauts-de-Seine, après avoir été testé positif au coronavirus, Patrick Devedjian, 75 ans, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche. Proche de Nicolas Sarkozy, il ne fut pourtant pas nommé ministre de la Justice, comme il l'espérait, après l'accession de ce dernier à l'Elysée en 2007.

En revanche, Patrick Devedjian a été élu en septembre 2007 secrétaire général de l'UMP (devenu LR), doté désormais d'une direction collégiale, une tâche difficile alors que Nicolas Sarkozy garde en coulisses la haute main sur le parti.

 

"Nous ne pourrons pas" lui rendre "l'hommage qu'il mérite"

Il a été ministre à deux reprises sous la présidence de Jacques Chirac, à chaque fois sous l'aile de Nicolas Sarkozy : ministre délégué aux Libertés locales en 2002 quand Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur, puis ministre délégué à l'Industrie en 2005 quand son mentor était ministre de l'Economie.

Sous la présidence Sarkozy, Patrick Devedjian a été ministre du Plan de relance, de 2008 à 2010, après la crise financière, dans le deuxième gouvernement de François Fillon. "Nous ne pourrons pas nous tenir aux cotés des siens pour lui rendre l'hommage qu'il mérite", a écrit sur Twitter François Fillon. "Il nous reste nos souvenirs accumulés au long de 30 ans de combats communs", a-t-il ajouté.