Alors qu'elle reste à la traîne dans les sondages, Anne Hidalgo doit être officiellement investie par le Parti socialiste pour la présidentielle, samedi, à Lille. L'occasion pour la maire de Paris d'enfin faire décoller sa campagne. De leur côté, les militants assurent y croire encore.
Cette réunion de famille va-t-elle permettre d'enfin lancer d'Anne Hidalgo ? La maire de Paris, candidate à l'élection présidentielle de 2022, est attendue samedi à Lille pour un premier meeting au cours duquel elle doit être officiellement investie par le Parti socialiste. L'occasion pour elle de donner un nouvel élan à sa campagne, alors qu'elle reste à la traîne dans les sondages, avec des intentions de vote stagnant autour de 4 à 7%. Mais dans la ville de Martine Aubry, les militants socialistes veulent croire en ses chances.
"Je pense que les Français comprendront qu'elle n'est pas qu'Anne Hidalgo, maire de Paris, mais qu'elle a un vrai projet qui abordera le pouvoir d'achat, la question des salaires, de la santé, la question de l'école, le quotidien concret des Français", explique ainsi Margaux à Europe 1.
"Nous sommes au combat"
Aujourd'hui, et malgré les 5% d'intentions de vote, pas question pour Baptiste de baisser pavillon avant la bataille. "Je souhaite qu'on cesse de croire que c'est déjà perdu, et qu'on arrête de se battre pour avoir la meilleure place dans le cimetière", s'agace-t-il. "Non, l'enjeu, est plutôt de dire que nous sommes au combat, que nous pouvons gagner cette élection présidentielle, à la condition que nous soyons fidèles à ce que nous sommes."
D'ailleurs, Rémi, responsable des Jeunes socialistes, n'attend qu'une chose : entamer vraiment la campagne de terrain. "On a des choses à dire aux Françaises et aux Français. On va être sur le terrain. On va aller à la rencontre de toutes et tous, sur les marchés, dans les rues, à la sortie des universités, pour faire passer nos messages, pour aussi discuter, échanger et donc convaincre, redonner espoir", assure-t-il. En espérant que la candidate saura convaincre les sceptiques, à commencer par ceux au sein de sa propre famille.