Au lendemain de l'annonce du nouveau gouvernement de Michel Barnier, Robert Ménard, maire de Béziers, s'est réjouit dimanche dans le Grand Rendez-vous, sur Europe 1/CNews/Les Echos, de la prédominance de la droite. Selon lui, le pays a "échappé au pire" avec la candidature avortée de Lucie Castets (NFP).
Invité ce dimanche matin du Grand Rendez-vous sur Europe 1/CNews/Les Echos, Robert Ménard, maire divers droite de Béziers, s'est dit soulagé d'avoir "échappé au pire" quant à la composition du nouveau gouvernement par Michel Barnier .
Le Premier ministre a annoncé samedi une liste de 39 ministres, parmi lesquels 17 membres de la majorité sortante et 10 provenant du parti LR. "Je vous rappelle qu'on a failli se payer un gouvernement dirigé par quelqu'un qui pensait qu'il fallait augmenter les impôts, le SMIC, et que sais-je encore", a affirmé Robert Ménard, en référence à la candidature de Lucie Castets proposée par le Nouveau Front populaire.
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"La gauche a pris une gifle"
"On a jamais eu un gouvernement aussi à droite depuis douze ans, je ne vais pas m'en plaindre", a-t-il ajouté, se réjouissant notamment de la nomination de Bruno Retailleau à l'Intérieur, un homme avec "de vraies convictions" sur des sujets qui lui tiennent à cœur, comme l'immigration et la sécurité.
Grande perdante de cette nouvelle composition après ses résultats aux législatives, la gauche a, elle, promis de censurer un gouvernement qu'elle juge illégitime. "Oui, la gauche a raison d'être déçue. Oui, la gauche a raison de protester. Ce matin, ils ont pris une gifle", a concédé le maire de Béziers.
Les 39 nouveaux ministres sont attendus dès lundi pour tabler sur de nombreux sujets, à commencer par le vote du budget, rendu périlleux par l'instabilité politique actuelle du côté de Matignon.