Emmanuel Macron va devoir trouver le bon ton pour ses vœux du nouvel an. 1:50
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Hadrien Bect édité par Guilhem Dedoyard , modifié à
Les vœux de la nouvelle année sont une tradition bien établie pour les présidents de la République. Mais avec cette année 2020 bouleversée par le Covid et une année 2021 qui continuera de l'être, l'allocution d'Emmanuel Macron va devoir s'adapter. Le chef de l'Etat souhaite un ton plus intime.

À 20 heures, Emmanuel Macron présentera des vœux un peu particuliers aux Français pour 2021. Après une année 2020 marquée par le coronavirus, le président de la République doit concilier gravité de la situation sanitaire et espoir pour 2021. Un équilibre difficile à trouver dans le carcan très codifié de l'allocution de fin d'année. L'Elysée a fait savoir que le chef de l'Etat souhaitait adopter un ton plus intime qui doit trancher avec ses précédentes prises de parole liées à l'épidémie.

Une allocution plus intime

C'est à une France sous-couvre feu que le président de la République s'adressera ce jeudi soir à 20h pour ses traditionnels vœux depuis l'Elysée. La crise sanitaire liée au coronavirus aura marqué 2020 et influera aussi beaucoup également l'année 2021, Emmanuel Macron en fera donc l'axe principal de sa prise de parole qui devrait durer, comme les autres années, une quinzaine de minutes.

Le président veut s'adresser directement aux Français qui ont subi la crise, ceux qui ont perdu un proches, les commerçants, les jeunes, etc. en adoptant un ton plus intime et bien loin de ses envolées lyriques du mois de mars. L'exercice est périlleux car il doit trouver le bon ton entre gravité et optimisme.

"Pas un point de situation sanitaire"

Pour cela le président prépare ce rendez-vous avec les Français depuis plusieurs jours à Brégançon. Contrairement à ses huit autres allocutions télévisées de cette année, il ne rentrera pas dans le détail. "Ce n’est pas un point de situation sanitaire", prévient l’Elysée qui espère un moment "de vérité, d’unité et d’espoir".  

 

 

L’espoir, c'est le vaccin, alors même où son déploiement piétine, il doit être l’une des clés de la sortie de crise. Reste à savoir si Emmanuel Macron se risque à un calendrier de retour à la normale, s’il évoque ou non, au-delà de plan de relance, les réformes à venir.