Après des années à les organiser, ce vendredi soir sera l'heure de vérité pour les Jeux olympiques. Jusqu'en septembre, Paris accueille le plus grand événement sportif du monde. Et pour célébrer les Jeux, la France a vu les choses en grand en organisant la cérémonie d'ouverture sur la Seine. Un moment historique, que les forces de l'ordre s'emploient à bien sécuriser.
Invité ce vendredi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, le président de la région Provence-Alpes-Cote d'Azur, Renaud Muselier, se réjouit de recevoir le monde entier dans l'Hexagone. "Globalement, tout est prêt. Forcement, il reste quelques détails. Mais ça sera un moment fantastique pour la France!", explique-t-il.
"Le monde entier vient chez nous"
"C'est ça la réalité. La France reçoit le monde entier et je pense que c'est un moment très important pour nous", poursuit-il. Un avis qui ne sera pas forcement partagé par les Parisiens, obligés de s'adapter aux zones de sécurité le long de la Seine. Des zones qui empêchent d'ailleurs les livreurs mais aussi certains restaurateurs, de bien travailler.
Interrogé sur le sujet, Renaud Muselier regrette les difficultés que certains rencontrent, mais appelle à rester compréhensif face à un événement de cette importance. "Il y a quand même le monde entier qui vient chez nous et donc on doit être heureux et fier pour les accueillir", estime-t-il.
"Heureux et fiers"
Après la cérémonie, les épreuves se dérouleront à Paris, mais aussi un peu partout en France, et notamment à Marseille. La cité phocéenne accueillera notamment les épreuves de voile. "Ça a été difficile puisqu'on est allé chercher les jeux un peu contre les Bretons et les autres, pour les avoir à Marseille", reconnait le président de la région. "La rade est fantastique. Il y a les îles au large, l'eau est propre, la baie est superbe. L'Organisation paraît évidente", poursuit-il.
"Donc maintenant, il n'y a plus qu'a commencé et on est heureux et fiers d'accueillir le monde entier de la voile dans cette belle mer Méditerranée à Marseille", conclut-il.