François Hollande a "vivement encouragé" vendredi "le Panama à répondre aux demandes d'informations des autorités fiscales françaises", après l'affaire des Panama Papers sur des soupçons de fraudes fiscales, a indiqué l'Élysée dans un communiqué.
"Echange automatique". François Hollande, qui s'est entretenu par téléphone avec le président du Panama Juan Carlos Varela, "a insisté sur le respect des engagements pris par les États de passer, le plus rapidement possible, à l'échange automatique de renseignements entre administrations fiscales", précise l'Élysée.
"Coopération renforcée". "Que ce soit au G20 ou dans le cadre de l'OCDE, la France va faire en sorte que la coopération internationale soit renforcée", avait déjà déclaré le chef de l'Etat, cité par Stéphane Le Foll, mercredi. Selon François Hollande, les révélations des "Panama Papers" "confortent l'action engagée par la France depuis quatre ans dans la lutte contre la fraude, l'optimisation fiscale, le blanchiment et les paradis fiscaux", avait poursuivi Stéphane Le Foll.