Au soir du scrutin des européennes, largement remporté par le Rassemblement national, le président Emmanuel Macron a dissout l'Assemblée nationale, convoquant des élections législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet prochains. Cela a marqué le coup d'envoi de nombreuses tractations politiques, à gauche, au centre et à droite. Ces dernières se sont exprimées tout au long de la semaine dans l'émission Pascal Praud et vous. (Re)découvrez les moments forts de la semaine.
1. Dissolution de l'Assemblée : "Le sentiment à l'Élysée, c'est que le président est gagnant dans tous les cas", analyse Jacques Serais
Au lendemain de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, Jacques Serais, journaliste du service politique d'Europe 1, a relaté que le sentiment qui régnait à l'Élysée, "c'est que le président est gagnant dans tous les cas".
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2. "Ceux qui s'abstiennent, ça va peut-être leur donner un coup de pied aux fesses", espère une auditrice
Auditrice d'Europe 1, Colette dit espérer que le score historique du RN lors des européennes va pousser les abstentionnistes à se présenter aux urnes. "Il y a eu 47% d'abstention et dans ces 47%, il y a des millions de Français qui n'ont pas voté et ça peut faire toute la différence. Il ne faut pas oublier ceux qui s'abstiennent. Là, ça va peut-être leur donner un coup de pied aux fesses", a-t-elle affirmé.
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3. Manon Aubry aux classes populaires : "Vous êtes en train de vous faire arnaquer par le RN"
Manon Aubry, arrivée en quatrième position des européennes, a réaffirmé mardi son combat contre le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella, avant les élections législatives anticipées. "Je me bats pour que la gauche se réempare de la question sociale, c'est notre ADN politique, notre histoire, pour dire aux ouvriers du pays 'vous êtes en train de vous faire arnaquer par le Rassemblement national sur les questions sociales'. Ce sera exactement la même chose qu'Emmanuel Macron."
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4. "Nous ne sommes pas les héritiers de Vichy, Mitterrand l'est", estime Louis Aliot
Le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, a tenu à défendre l'histoire du Rassemblement national avant les élections législatives. "Nous ne sommes pas les héritiers de Vichy, contrairement à ce que tout le monde dit, en tout cas à gauche. Mitterrand est un héritier de Vichy, nous non", a-t-il asséné au micro d'Europe 1.
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5. "Je garde de Françoise un souvenir ému" : Michel Drucker rend hommage à Françoise Hardy
Dans une actualité largement marquée par la politique, Françoise Hardy, icône des yéyés, est décédée mardi soir à l'âge de 80 ans. L'animateur Michel Drucker lui a rendu hommage le lendemain dans l'émission Pascal Praud et vous. "Je garde de Françoise un souvenir ému, elle était un personnage", a-t-il notamment affirmé.
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6. "Un exercice raté" : Louis de Raguenel analyse la conférence de presse d'Emmanuel Macron
Mercredi, trois jours après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, le président Emmanuel Macron a pris la parole lors d'une grande conférence de presse. "Un exercice raté" pour Louis de Raguenel, chef du service politique d'Europe 1, qui a analysé cette prise de parole dans l'émission.
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7. En cas de duel RN-gauche, François-Xavier Bellamy voterait "bien sûr" pour le RN
La tête de liste LR aux européennes, François-Xavier Bellamy, a déclaré sur Europe 1 jeudi qu'il ferait "tout pour empêcher que La France insoumise n'arrive au pouvoir dans ce pays". En cas de duel au second tour de sa circonscription, entre un candidat RN et un candidat du Front populaire, "bien sûr" que l'eurodéputé votera pour la personnalité représentant le RN, a-t-il assuré.
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8. "Les deux bénéficiaires de ce chaos sont Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon", selon François-Xavier Bellamy
Après la dissolution de l'Assemblée nationale et les remous créés par la tenue des élections législatives anticipées, François-Xavier Bellamy a estimé que "les deux bénéficiaires de ce chaos" étaient "Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon".
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9. "Si on n'était pas allié au RN, LR aurait disparu", assure Éric Ciotti
L'actualité politique de ces derniers jours a notamment été marquée par l'annonce d'Éric Ciotti, le président de LR, de s'allier avec le RN contre l'avis des ténors du parti des Républicains. Vendredi dans l'émission Pascal Praud et vous, Éric Ciotti a réaffirmé la nécessité de faire cette alliance. "Si on n'était pas allié au bloc du Rassemblement national, tout simplement, on aurait disparu dans ces circonstances, à part dans quelques circonscriptions où il y a des députés remarquables", a-t-il assuré.
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10. "Les ténors (de LR) sont enfermés dans une forme d'immobilisme, d'impuissance, de confort", fustige Éric Ciotti
Après sa volonté de créer une alliance avec le RN, Éric Ciotti a été visé par une procédure d'exclusion de la part des cadres de LR. "Les ténors sont enfermés depuis des années dans une forme d'immobilisme, d'impuissance, de confort, et ça les gêne de changer ce qui ne fonctionne plus", a-t-il regretté sur Europe 1.
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Bonus : "Europe n°1 était la seule radio qui diffusait la génération Yéyé", relate François Jouffa
Grande voix d'Europe 1, François Jouffa a partagé ses souvenirs concernant Françoise Hardy, décédée ce mardi, en soulignant le fait que la station avait joué un grand rôle dans son début de carrière. "Europe n°1 était la seule radio qui diffusait cette génération Yéyé dans 'Salut les copains', dix millions d'auditeurs", a-t-il rappelé.
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