En 1981, Robert Badinter, ministre de la Justice, réussissait le combat de sa vie : mettre fin à la peine de mort pratiquée en France. Un acte emblématique que Georges Fenech, magistrat et ancien député LR, a salué ce vendredi dans l'émission Pascal Praud et vous. Tout en rendant hommage à celui qui a aussi été président du Conseil constitutionnel, Georges Fenech a remis en cause certaines de ses actions au ministère situé place Vendôme à Paris.
"À son arrivée en 1981, il avait rayé d'un trait de plume, sans débat parlementaire, la loi sécurité liberté, et engagé une politique pénale qui a fait beaucoup de dégâts", estime le magistrat sur Europe 1, pointant également du doigt l'abrogation de la Cour de sûreté de l'État, "qui était une bonne chose, mais qui n'a pas été remplacée. Donc, les affaires de terrorisme venaient dans des juridictions de droit commun."