Emmanuel Macron est arrivé à 10h à l'Elysée pour sa passation de pouvoir avec François Hollande qui l'a accueilli d'une sobre poignée de main et sans accolade, un fin sourire fixé sur les lèvres, sur le perron du palais présidentiel.
Le chef de l'Etat élu a remonté très lentement le tapis rouge déployé dans la cour d'honneur devant un détachement de la Garde républicaine sous les objectifs de centaines de photographes et de caméramen perchés jusque sur les toits du palais présidentiel. Quelque 530 journalistes français et étrangers se sont accrédités pour cette cérémonie qui s'est ouverte sous un ciel menaçant.
Quelque 300 invités l'y attendent. Parmi eux, les représentant des corps constitués (Conseil constitutionnel, Conseil économique et social, bureau de l'Assemblée nationale et du Sénat, Cour de Cassation...), des représentants des partenaires sociaux, des prix Nobel ainsi qu'une centaine de proches, principalement de sa famille et de celle de son épouse.
"Marcheurs" de la première heure. Parmi les invités aussi, une petite dizaine de "marcheurs" de la première heure, Richard Ferrand, Christophe Castaner, Renaud Dutreil, Gérard Collomb, Sylvie Goulard ou François Patriat mais aussi de nombreuses personnalités parmi lesquelles Nathalie Kosciuscko-Morizet, Pierre Gattaz ou Elisabeth Guigou.
Emmanuel Macron a également invité le compagnon de Corinne Erhel, députée des Côtes-d'Armor décédée le 5 mai lors du dernier meeting de la campagne, celui de Xavier Jugelé, le policier tué le 20 avril sur les Champs-Elysées lors d'une attaque djihadiste, ainsi que le père d'une militante d'En Marche! morte en voiture durant la campagne, à l'âge de 29 ans.