Fini le pupitre, Valérie Pécresse occupe la scène, sans note ni prompteur. Plus à l’aise et naturelle, elle fustige toujours autant le bilan d’Emmanuel Macron. "1.000 milliards de plus que sous Nicolas Sarkozy. C’est ça le bilan d’Emmanuel Macron. Ça ressemblerait, s’il était chef d’entreprise, à un dépôt de bilan", dénonce-t-elle.
Une femme "libre et indomptable"
Puis, elle décline pendant près d’une heure son programme, de l’école à l’écologie, en passant par le travail, les retraites ou la santé. "On va tout débureaucratiser, tout simplifier : tous les Français doivent pouvoir être soignés rapidement et près de chez eux", promet la candidate. Quitte à être accusée de décliner un catalogue de mesures, Valérie Pécresse fait ce qu’elle sait faire : proposer des solutions concrètes aux problèmes des Français...
Après une semaine difficile, elle veut désormais tourner la page et regarder droit devant : "Je suis venue vous dire que je suis une femme libre et indomptable, et je suis comme un marin méditerranéen, je garderai le cap, jusqu’à l’Elysée".
Pécresse va devoir se battre
"Elle a mangé du lion", s’étonne un militant au dernier rang.Les militants étaient donc satisfaits d’avoir retrouvé leur candidate, qui devra néanmoins batailler dur, pour retrouver les points perdus en une semaine dans les sondages.