Lancé tardivement dans la campagne, Vincent Peillon n’aura pas réussi à convaincre les électeurs de miser sur lui. Arrivé seulement quatrième du premier tour de la primaire de la gauche, avec 6,82% des voix (selon des résultats provisoires), l’ancien ministre de l’Education nationale ne pèsera que très peu sur le second tour. Dans son discours, il n’a d’ailleurs rallié personne.
"Je veux saluer ceux qui ont participé, mes six concurrents et amis, qui ont participé avec moi à cette primaire. Ils ont mené une belle campagne, ils ont cherché à la mener sur le fond », a-t-il estimé, regrettant toutefois « une campagne trop courte, trois semaines seulement après Noël".
"La participation, il faut le dire, a été moyenne". "J’ai une pensée amicale et toute particulière à Arnaud Montebourg, dont j’ai toujours considéré que l’engagement politique et le courage étaient notables. J’imagine peut-être sa surprise, et sa déception. J’appelle les électeurs et les électrices de gauche à amplifier encore leur vote. La participation, il faut le dire, a été moyenne, il faut qu’elle soit plus forte la semaine prochaine, pour permettre au candidat du PS d’être plus fort dans le travail qui sera le sien, de rassemblement des gauches".
Et Vincent Peillon de conclure : "Je souhaite que le rassemblement soit le plus fort possible, de tel sorte qu’il soit possible de battre la droite de revanche, de casse sociale de François Fillon".