"Six mois maximum." C'est le délai que donne Florian Philippot à la France pour "récupérer une monnaie nationale" si jamais le parti frontiste était élu. Invité dimanche du Grand Rendez-Vous Europe 1- Le Monde- iTÉLÉ, le vice-président du Front national a esquissé deux scénario possibles.
Un "Frexit" dans "le sens de l'Histoire". "Soit [la France] aura réussi à transformer l’Union européenne radicalement, en une Europe des nations libres et souveraines. C’est l’Europe qu’on aurait dû faire", a martelé Florian Philippot. Si ce projet de réforme ne fonctionne pas, alors la France "quittera l’Union européenne, par référendum", a promis le vice-président du Front national. Ce dernier a par ailleurs estimé que ce "Frexit" allait "dans le sens de l'Histoire". Le député européen a également balayé les soupçons de désaccord, au sein de son parti, sur la question d'une sortie de la zone euro. "Tout le monde au Front national est pour la fin de l’euro et la souveraineté monétaire", a t-il assuré.
Sujet sensible au FN. Pourtant, le sujet est devenu sensible au Front national, notamment car le programme économique du parti lui a coûté des voix aux dernières élections régionales. "Nous devons réfléchir pour voir si l'on peut préserver l'euro et le faire évoluer ou s'il faut changer de monnaie, c'est-à-dire revenir au franc", expliquait récemment Jean-Lin Lacapelle, nouvel homme fort du Front national, dans une interview à l'hebdomadaire d'extrême droite Minute.
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