Durant la campagne présidentielle, le FN avait largement fait valoir un rapprochement diplomatique avec la Russie, Marine Le Pen ayant été la seule candidate reçue par Vladimir Poutine. Lundi, Emmanuel Macron a accueilli en grande pompe le président russe au château de Versailles afin de poser les bases d'un nouveau dialogue franco-russe, notamment sur les questions syriennes et ukrainiennes. De quoi ravir le parti frontiste.
La lutte contre le terrorisme. "Je n'ai pas de reproches à lui faire de ce point de vue-là", a ainsi déclaré Florian Philippot, vice-président du FN", invité mardi de la matinale d'Europe 1. "Nous verrons ensuite, concrètement, ce que donne ce partenariat avec la Russie, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme".
Un satisfecit à l'attention d'Emmanuel Macron plutôt inattendu dans la bouche d'un élu frontiste, alors même que l'ancien protégé de François Hollande était la première cible de Marine Le Pen pendant la présidentielle. "Peut-être que ça ne se reproduira pas beaucoup pendant le quinquennat, il faut en profiter !", nuance aussitôt Florian Philippot.