C'est une proposition qui fait fortement débat au sein du Front national depuis la campagne présidentielle : la sortie de l'Euro, décriée par de nombreux économistes. "On n'est pas en passe de renoncer à cette position", a pourtant affirmé au micro d'Europe 1 l'un de ses plus fervents défenseurs, Florian Philippot, vice-président du parti. Lundi, Marine Le Pen n'a pourtant pas exclu un départ de son bras-droit sur cette question.
Une France souveraine. "Je n'imagine pas une seule seconde que mon mouvement devienne un mouvement fédéraliste, européiste […] ça n'aurait aucun sens. On est pour les nations libres, pour une France qui coopère avec le monde entier mais librement, souverainement", développe Florian Philippot, avant de lancer un avertissement : "Si mon mouvement devient l'inverse de ce qu'il est, je n'ai aucune raison de rester".
Une "protection face à la mondialisation". "On peut débattre de la manière d'être le plus efficace et de rassurer les gens", concède-t-il a propos des discussions motivées par la sortie de l'Euro au sein du FN. "Il n'y a pas à avoir peur d'une monnaie nationale, comme il n'y a pas à avoir peur de la liberté, de la souveraineté nationale. Au contraire, ce sont des protections face à la mondialisation", veut-il faire valoir.