François Hollande a affirmé mardi que la vigilance contre le terrorisme était "portée à son niveau maximal" et a souhaité que "des moyens supplémentaires puissent être déployés", au lendemain de l'assassinat d'un couple de policiers par un djihadiste présumé. Le chef de l'Etat n'a pas précisé quels autres moyens il souhaitait voir mis en oeuvre. "Nous aurons la mobilisation maximale à l'égard de ce que peut être la menace terroriste. Nous l'avons eue depuis plusieurs mois", a déclaré le président de la République à l'issue d'un entretien avec le président nigérien Mahamoudou Issoufou à l'Elysée. "J'ai moi-même fait en sorte que des moyens supplémentaires puissent être déployés, que la vigilance soit portée à son niveau maximal et nous continuerons", a-t-il poursuivi.
Les deux enfants seront reconnus pupilles de la Nation. Les deux victimes "ont été frappées parce qu'ils étaient policiers, c'est (le sens) que le terroriste, nous verrons avec quelles complicités, a voulu donner à son acte", a dit le président lors d'une déclaration à l'Elysée en compagnie de son homologue nigérien. "Je serai aux cotés des forces de sécurité de notre pays qui éprouvent en ce moment-même une très grande tristesse et une très grande colère", a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat a précisé que l'homme tué avait deux enfants, dont l'un, âgé de trois ans et demi, a été retrouvé sain et sauf par les forces de sécurité après l'attaque. Les deux enfants seront reconnus pupilles de la Nation, a annoncé François Hollande. "Le père avait deux enfants, le couple avait un enfant en commun" qui "seront reconnus pupilles de la Nation" car "leur père et leurs parents ont ont été visés parce que policiers et parce que représentants de l'Etat donc de la France toute entière", a-t-il dit.