Masque obligatoire : "Si le virus se développe, les entreprises devront s'adapter"

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Guilhem Dedoyard , modifié à

Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l'Économie et des Finances, chargé des PME est l'invité d'Europe 1. Alors que le Premier ministre a annoncé vouloir étendre l'obligation du port du masque, notamment sur les lieux de travail, Alain Griset justifie ce choix pour lutter contre le coronavirus.

Le port du masque dans toutes les entreprises, c'est une piste qu'envisage le Premier ministre Jean Castex. Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l'Economie et des Finances, chargé des PME, invité d'Europe 1, explique que l'objectif du gouvernement est de permettre à la fois aux salariés de travailler en toute sécurité malgré le coronavirus mais aussi de donner la possibilité aux entreprises de repartir. 

"Pour les entreprises, il y a déjà des guides de bonnes pratique"

Alors que Jean Castex évoquait la possibilité de "généraliser au maximum le port du masque sur le lieu de travail", le ministre délégué en charge des PME se montre plus prudent. "Il y a deux objectifs qu'il faut continuer de poursuivre : essayer de maintenir une qualité de protection sanitaire pour tous les Français et tout faire pour que l'activité économique reprenne", explique Alain Griset. 

Selon lui, "pour les entreprises, il y a déjà des guides de bonnes pratiques qui permettent de garantir cette sécurité sanitaire". Toutefois, si les indicateurs de l'épidémie témoignaient d'une réelle reprise, Alain Griset n'exclut pas d'aller plus loin. "Naturellement, s'il faut aller au-delà parce que le virus se développe, les entreprises devront s'adapter mais le tout c'est de pouvoir développer l'économie."

Revoir les protocoles dans les entreprises

En cas de reprise épidémique, la possibilité de généraliser à nouveau le télétravail peut aussi s'envisager. "C'est une solution", confirme Alain Griset. "Mais il y a beaucoup d'entreprises pour lequel ce n'est pas possible", notamment dans le bâtiment. Il faut donc plutôt revoir les protocoles avec les entreprises selon les secteurs et voir "dans le dialogue social de quelle manière on peut adapter les protocoles en fonction de la situation sanitaire".