Plus de deux Français sur trois (68%) estiment que la première mobilisation nationale contre la réforme du code du travail le 12 septembre est "plutôt un échec", selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro publié jeudi. Toutefois, d'après cette enquête, la moitié des personnes interrogées (50%) pensent que ce mouvement social va prendre de l'ampleur, l'autre moitié prévoyant un épuisement rapide de la contestation.
Aucun leader d'opposition pour 37% des sondés. Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise, apparaît pour 33% des sondés comme la personnalité la plus à même d'incarner l'opposition à la réforme du code du travail, devant Philippe Martinez (13%), secrétaire général de la CGT, et Marine Le Pen (12%), la présidente du Front national. Suivent l'ex-candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon (3%), et Pierre-Laurent (2%), le secrétaire national du Parti communiste. Pour 37% des sondés, aucune de ces cinq personnalités n'incarne l'opposition à la réforme du code du travail.
38% pensent que la réforme aura un impact négatif. Interrogés sur les conséquences de la réforme du code du travail, les Français ne sont que 26% à considérer qu'elle aura un impact positif sur l'emploi, alors que 38% estiment qu'elle aura un impact négatif et 36 % aucun impact. Dans cette même enquête, les Français estiment majoritairement (60%) qu'Emmanuel Macron a eu tort de dire qu'il "ne céderait rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes" à propos des réformes à venir.
Enquête réalisée en ligne entre les 13 et 14 septembre 2017 auprès de 992 personnes âgées de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.