L'organisation du parti Les Républicains (LR) devra être revue "de fond en comble" après les élections législatives, a estimé le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) Jean-François Copé.
Les Républicains, un parti qui doit être revu "du sol au plafond" selon Jean-François Copé. "Le parti Les Républicains a besoin d'être revu de fond en comble, du sol au plafond". "De toute façon, au lendemain du 18 juin, quoi qu'il arrive, il faut tout réorganiser", a déclaré Jean-François Copé sur France 2, dans Les quatre vérités.
️@jf_cope "Le parti @lesRepublicains a besoin d'être revu de fond en comble du sol au plafond, il faut tout recommencer" #Les4V@telematinpic.twitter.com/gqcwjjI8kH
— Caroline Roux (@Caroline_Roux) 22 mai 2017
Dans quel but ? "Faire que les voix différentes soient mieux entendues, faire qu'il n'y ait pas une seule ligne le doigt sur la couture du pantalon, pour ne pas que celui qui est chef, s'il doit y en avoir un, vire tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui. Nous avons tellement souffert de cela avec François Fillon et Nicolas Sarkozy, il faut ouvrir, changer, qu'il y ait des sensibilités, des tendances différentes", a poursuivi l'ancien président du parti (avant que l'UMP ne devienne LR). Jean-François Copé a prôné, "bien sûr, une direction collégiale".
Copé dénonce les choix de Le Maire et Philippe.L'ancien candidat malheureux à la primaire de la droite a également dénoncé le choix d'Édouard Philippe, devenu Premier ministre d'Emmanuel Macron.
"Édouard Philippe, le premier sujet pour lui, mais c'est vrai aussi pour Bruno Le Maire ou d'autres, c'est qu'ils ont un intérêt objectif à ce que leurs amis soient battus, que les candidats de droite soient battus". "Quelque part, c'est quelque chose qui doit être difficile à vivre, seul devant sa glace le soir..."
"Les grands partis politiques, on en a besoin dans une démocratie". "Il y a un argument que je trouve assez affreux qui consiste à dire "Plutôt mon pays que mon parti". Ca sous-entendrait que le pays, c'est les gentils ; le parti, c'est les méchants. C'est absurde. Les grands partis politiques, on en a besoin dans une démocratie, ils sont au service du pays. Et donc cette idée de trouver une slogan marketing pour brûler ce qu'on a adoré, ce qui a permis d'être ce que l'on est, je trouve que ce n'est pas très éthique".
"Il est capital dans une démocratie qu'il y ait une droite face à la gauche. S'il n'y a pas de droite, c'est le Front national et c'est le drame", a jugé Jean-François Copé.