Une opération vérité pour rien ? Sur Europe 1, le député LR Dominique Bussereau a expliqué que la conférence de presse de François Fillon avait été bien reçue, mais qu'elle n'avait pas tout réglé. "Pour parler franchement, hier [mercredi, NDLR], à l'Assemblée, c'était déjà un peu retombé" après un week-end où "l'ambiance était mauvaise" en circonscription, a-t-il observé.
"Petite perte de morale". Soutien d'Alain Juppé lors de la primaire, l'ancien secrétaire d'État aux Transports a constaté une baisse de dynamique pour François Fillon. "Nous étions archi-favoris, et nous sommes troisièmes dans les sondages, il y a de quoi avoir une petite perte de moral. Nous allons nous battre pour lui permettre de remonter la pente, qui malheureusement n'a pas été la bonne ces derniers temps", a-t-il indiqué sur Europe 1.
À propos des soupçons de conflit d'intérêts qui pèsent sur François Fillon, dont la société de conseil a travaillé pour Axa entre 2012 et 2014, Dominique Bussereau s'est positionné pour une réglementation plus stricte à l'égard des parlementaires qui exercent une activité privée en parallèle : "Il faut qu'un médecin puisse continuer de s'occuper de sa clientèle privée pour la garder le jour où il n'est plus député. C'est plus compliqué pour un avocat ou un conseil qui peut avoir des liens avec des clients qui ne sont pas des clients privés mais des entreprises ou des clients publics."