Assemblée 1:45
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Victor Chabert, édité par Thibault Nadal
Présents ce mardi à l'Assemblée nationale pour la première séance de questions au gouvernement, les ministres ont été fortement chahutés par le RN et la Nupes. Face à cette situation inédite, qui a vu plusieurs ministres être pris à partie, la majorité a montré des premiers signes d'agacement, voire d'énervement.

À l'Assemblée, ce mardi après-midi, les ministres ont été malmenés. Ils ont été chahutés par le RN et la Nupes, provoquant plusieurs rappels à l'ordre virulente de la présidente Yaël Braun-Pivet, comme lorsque Olivier Grégoire était interrogé. "Si vous posez des questions et que vous n'écoutez pas les réponses, je ne vois pas vraiment l'intérêt de la séance", a-t-elle clamé sous les huées de l'hémicycle. La ministre, très énervée à la suite de sa réponse, a fait signe à ses collègues qu'elle ne s'entendait pas parler. Elle est même sortie de l'hémicycle. 

Tous les ministres chahutés

Mais elle n'est pas la seule à avoir été malmené. Le ministre de la Santé, François Braun, a, lui, opté pour la technique de ne pas sortir de ses fiches. "En tout état de cause, je m'engage, dans le cadre de l'examen en cours du projet de loi vide, de donner un point de rendez-vous sur la base du rapport d'information que vous avez souhaitée en commission des lois à l'automne", a-t-il expliqué dans un brouhaha assourdissant.

 

Le gouvernement montre des premiers signes d'agacement

La majorité des ministres sont passés au pupitre ce mardi, mais pour les poids lourds du gouvernement, comme Gérald Darmanin ou Gabriel Attal, l'exercice était évidemment plus simple. Ils ont multiplié les passes d'armes avec l'opposition. Ce mardi soir, la discussion se prolonge sur le projet de loi sanitaire, mais l'hémicycle reste très agité. Cela commence même à peser sur les nerfs de la majorité, qui multiplie les signes d'énervement alors que nous ne sommes qu'au tout début de cette législature.