Une alliance "inédite". Emmanuel Macron a accepté mercredi, en fin d'après-midi, l'alliance proposée un peu plus tôt par François Bayrou en vue de l'élection présidentielle, parlant d'une "vraie recomposition et la fin de certains clivages" dans la vie politique française. Pour le candidat à l'élection présidentielle, il s'agit même d'un "véritable tournant dans la campagne".
"Principes clairs". "C'est un choix extrêmement fort et responsable", a indiqué le leader d'En marche!, qualifié au second tour selon un dernier sondage publié mercredi soir. Pour lui, c'est avant tout un choix de raison : "François Bayrou a proposé cette alliance sur des principes clairs, qui rejoignent les valeurs d'En marche !" Le président du MoDem a notamment souhaité qu'Emmanuel Macron remplisse quatre conditions dans cette alliance, dont l'élaboration d'une loi sur la moralisation de la vie publique.
Rencontre entre les deux hommes jeudi. Quel sera le rôle de François Bayrou dans la campagne présidentielle ? Pour l'instant, les deux responsables restent vagues sur ce point. Tout au plus Emmanuel Macron s'est réjoui "qu'il puisse accompagner le travail" de son mouvement "avec ses spécificités, avec les valeurs et l'histoire du centre qu'il porte". "Nous nous rencontrerons demain [jeudi, NDLR]", a précisé Emmanuel Macron, qui s'est également défendu, comme François Bayrou, d'avoir négocié des circonscriptions dans cette alliance.