Marcel Berthomé, élu depuis 1971, n'exclut pas de se représenter en 2020…
À 97 ans, il est le plus vieux maire de France, mais ne lui parlez pas de son âge canonique comme d'un problème. Réélu en 2014 avec 100% des voix dans sa commune de Saint-Seurin-sur-L'Isle, en Gironde, Marcel Berthomé continue d'exercer sa fonction d'édile "avec plaisir", comme il l'a raconté lundi au micro de Matthieu Belliard sur Europe 1.
"Personne ne m'a forcé à exercer cette fonction". "Pourquoi en aurais-je marre ?", s'interroge le doyen des élus, lui qui gère sa commune depuis sa première élection en 1971. Et d'assurer : "Personne ne m'a forcé à exercer cette fonction." "C'est de plein gré, avec plaisir et avec le souci constant de travailler pour répondre aux exigences et aux besoins des habitants de ma commune, de faire en sorte qu'ils vivent dans une commune attrayante et agréable", qu'il exerce encore son rôle de maire, ajoute-t-il.
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Interrogé sur son état de santé, et son aptitude à gérer une commune de 3.000 habitants, Marcel Berthomé affirme se sentir "très bien physiquement, à part que je cours moins vite que lorsque je jouais au football dans l'équipe de Saint-Seurin-sur-L'Isle". Il assure également disposer de capacités de réflexion "à la hauteur de la mission qu'il exerce habituellement".
Il n'a pas ouvert de cahiers de doléances. Continuant de suivre l'actualité politique, l'élu n'est pas tendre avec les "gilets jaunes", et a d'ailleurs fait le choix de ne pas ouvrir de cahiers de doléances dans sa commune. "Je vois des gens qui s'agitent parce que le prix de l'essence était trop cher", regrette-t-il, alors que ce mouvement est survenu selon lui "deux ans à peine après une élection d'un président de la République, et quelques semaines après le recueillement national sur le centenaire des morts pour la France durant la Première guerre mondiale".
Concernant ses ambitions futures, Marcel Berthomé n'exclut pas de se représenter aux élections municipales de 2020. Mais "le temps n'est pas encore à la décision". "Nous sommes à un an de l'échéance", tempère celui qui affirme dans Le Parisien avoir célébré "sans doute un millier" de mariages.