Marlène Schiappa a décidé de ne froisser personne. La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les Femmes et les Hommes n'a pas voulu, jeudi, prendre partie pour un candidat ou une candidate à la présidence de l'Assemblée nationale, en remplacement de François de Rugy, nommé au ministère de la Transition écologique et solidaire. "Je n'ai pas de préférence de qui que ce soit", a-t-elle éludé au micro d'Audrey Crespo-Mara sur Europe 1.
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Un refus de se prononcer au nom de la séparation des pouvoirs. "Ce n'est pas que je n'ai pas d'avis, c'est qu'il y a une séparation des pouvoirs dans la démocratie, avec un vote à bulletin secret", a poursuivi Marlène Schiappa. "Je suis secrétaire d'État et c'est pour cette raison que je ne peux pas prendre partie car il y a un pouvoir législatif et un pouvoir exécutif. Je ne suis pas député. Ils et elles le prendraient très mal si un membre du gouvernement faisait une campagne appelant à voter pour tel ou tel candidat."
Pas de "front" féminin contre Ferrand ? "Je ne crois pas que ça soit un front" féminin contre Richard Ferrand, favori de ce scrutin, a affirmé la secrétaire d'État. Face à lui, les députées LREM Yaël Braun-Pivet, Cendra Motin et Barbara Pompili briguent elles aussi le perchoir, poste qu'une femme n'a jamais occupé lors de la Vème République. Autre LREM, Philippe Folliot s'est lui déclaré mercredi soir, tandis que Mathilde Panot défend une candidature de La France insoumise.