"Je vous le répète : je vais gagner". Candidate à la présidence des Républicains, Florence Portelli est convaincue de sa bonne étoile. Dimanche prochain, face à Laurent Wauquiez et Maël de Calan, l'ex-soutien de François Fillon à la présidentielle est certaine de faire mentir les sondages, lors du premier tour de scrutin. Dans une interview au Journal du dimanche, l'élue se décrit comme une "candidate des militants".
"Wauquiez est déjà candidat à la présidentielle". Forte de près de "35 déplacements" dans toute la France et d'une équipe de bénévoles qui l'entourent, Florence Portelli s'estime "fière" de son parcours, malgré "les embûches". Et parmi les obstacles : le refus de Laurent Wauquiez de participer à un débat télévisé. "Il a honte de montrer aux Français ce qu'est la droite aujourd'hui", estime la maire de Taverny, dans l'Oise. Pour Florence Portelli, il y a "trois droites qui s'affrontent" : "l'une est complaisante avec Macron, c'est celle de Maël de Calan", lâche-t-elle. "L'autre est rabougrie et caricaturale, repliée sur elle-même et fera fuir nos électeurs", ajoute Florence Portelli. "Il y a celle que je veux incarner : une droite à visage humain", conclut-elle, ajoutant que Laurent Wauquiez s'est trompé d'élection : "Il est déjà candidat à la présidentielle".
Et si Wauquiez était élu ?. "Quelque soit le résultat, je ne suis pas candidate pour négocier un poste", explique Florence Portelli qui regrette "l'opportunisme ambiant" qui règne au sein de LR. "J'ai entendu Virginie Calmels expliquer qu'elle aurait pu dans d'autres cas de figure soutenir Xavier Bertrand ou Valérie Pécresse, et finalement sous-entendre qu'elle allait chez Laurent Wauquiez sans réelle envie", regrette la candidate LR. S'affranchissant de la figure de François Fillon, qu'elle a soutenu lors de la présidentielle, Florence Portelli se décrit comme la candidate "des militants", pas celle "d'une écurie ou des ténors". "Je vais gagner. Ce n'est pas un vœu pieux ni une incantation ni une posture. C'est une certitude", répète-t-elle, ne semblant pas envisager une seule seconde sa défaite.