Louis Aliot, a annoncé fin juillet sa candidature à la tête du Rassemblement national. Face à lui, l'actuel président par intérim, Jordan Bardella. Deux bras droit de Marine Le Pen, "deux profils différents, deux manières de voir le mouvement pour l'avenir", mais le maire de Perpignan l'assure au micro d'Europe 1, "il n'y a pas de concurrence".
Le maire de Perpignan, Louis Aliot , a annoncé fin juillet sa candidature à la tête du Rassemblement national , assurant avoir la "formation" et la "volonté" nécessaires pour remplir cette fonction également briguée par l'eurodéputé Jordan Bardella . "Pourquoi ne serions-nous pas capables d'avoir un processus démocratique digne de ce nom ?", s'est-il interrogé au micro d'Europe 1 lundi. Le vice-président de Perpignan Méditerranée Métropole a annoncé se lancer dans cette bataille électorale interne sans vouloir avoir des "ennemis".
Pour Louis Aliot, "il n'y a pas de concurrence" dans cette bataille électorale mais plutôt "deux profils différents, deux histoires différentes, deux manières de voir le mouvement pour l'avenir". "Ce n'est pas une compétition contre, ça va se jouer sur le profil et l'histoire de chacun", a-t-il avancé.
Mais qui dit campagne, dit souvent escarmouches. "Je veille à ce que ça ne dérape pas du côté des gens qui me soutiennent et j'espère bien qu'il en sera de même dans les amis de Jordan", a-t-il déclaré. "Tout ce qui pourrait s'apparenter à des couacs ou à des critiques sera dénoncé comme tel mais je n'y crois pas."
Le nom du futur président connu le 5 novembre
Jusqu'alors, la présidence du RN était uniquement briguée par l'actuel président par intérim et proche de Marine Le Pen , Jordan Bardella. Ce dernier a rapidement salué cette annonce sur Twitter : "Le Rassemblement National est un grand parti de gouvernement, mature et démocratique. La candidature de Louis Aliot, maire de Perpignan, permettra un débat sain et respectueux sur l'avenir de notre mouvement", a-t-il écrit.
Le nom du futur président sera connu le 5 novembre, lors du congrès du parti à Paris. Le vainqueur succédera à Mme Le Pen - qui se consacre dorénavant à la présidence du groupe des 89 députés RN à l'Assemblée nationale - et signera la fin de l'ère Le Pen à la tête du parti d'extrême droite.