Daniel Fasquelle, éliminé de la course à la présidence de LR, a regretté jeudi que les candidats aient "lutté à armes inégales", et de n'avoir pas pu "bénéficier de réseaux d'anciens candidats à la primaire" pour appuyer sa candidature.
"Il me manquait une poignée de parrainages" pour que cette candidature soit validée, a affirmé sur BFMTV le député du Pas-de-Calais. "Si j'avais pu déposer les parrainages qui me sont parvenus le soir même et le lendemain, le cachet de la poste faisant foi, j'étais qualifié".
DIRECT. "Il me manquait une poignée de parrainages" dit @DFasquelle
— BFMTV (@BFMTV) 26 octobre 2017
https://t.co/LIEhlp6yN7pic.twitter.com/toGdlhTT3y
Trois candidats retenus pour l'élection à la présidence du parti. Trois candidats ont été retenus par la Haute Autorité de LR pour l'élection à la présidence des Républicains, les 10 et 17 décembre: Laurent Wauquiez, archi-favori, Florence Portelli, ex-porte-parole de François Fillon, et le juppéiste Maël de Calan. Les compétiteurs devaient avoir déposé le 11 octobre au plus tard les parrainages d'au moins 2.347 adhérents à jour de cotisation et treize parlementaires.
Des signatures "de plus de 20 parlementaires et 2.000 adhérents". "La règle était connue d'avance, je la respecte", a affirmé Daniel Fasquelle, qui n'a pas l'intention de déposer de recours. Il a assuré avoir recueilli la signature de "plus de 20 parlementaires", et de "plus de 2.000 adhérents". "Je suis parti de rien début juillet, je n'avais pas les réseaux d'anciens candidats à la primaire. J'étais libre, indépendant", mais "les délais étaient très courts (...) Nous avons lutté à armes inégales", a-t-il ajouté.
Prochaine étape : décider à quel candidat il apportera son soutien. Le député va rencontrer les trois candidats, leur présenter ses "dix propositions" (plus de primaire pour la présidentielle, l'entrée au Bureau politique de militants, la création d'une fondation...). Il décidera ensuite lequel des trois il soutient. "Ma démarche 'Sauvons la droite' va se transformer en mouvement, au sein des Républicains, dans le but de sauver la droite qui va très très mal. Laurent Wauquiez doit accepter qu'à côté du pilier droite forte, il y ait un pilier droite juste, droite sociale", a-t-il ajouté.