Eric Woerth, président LR de la Commission des Finances de l'Assemblée, a affirmé dimanche que son soutien à Laurent Wauquiez, candidat à la présidence de son parti, n'était "pas un chèque en blanc".
"Le gouvernement n'attend que la guerre des droites." "Je suis certes plus proche d'un Xavier Bertrand ou d'une Valérie Pécresse en termes idéologiques mais en même temps, ils ne sont pas candidats", a observé le député de l'Oise lors de l'émission "Questions politiques" de France Inter/franceinfo/Le Monde. "Laurent (Wauquiez) est candidat, c'est un type de qualité" et "faire de l'anti-Wauquiez comme certains, c'est créer la guerre des droites. Le gouvernement n'attend que ça", a-t-il ajouté.
"Renaître" de ses cendres. Selon le président de la commission des finances à l'Assemblée, "Laurent Wauquiez peut se hisser président des Républicains, un président qui fait une synthèse, qui représente l'ensemble des sensibilités à l'intérieur non pas d'un parti mais d'une famille politique". "Je l'ai dit à Laurent Wauquiez, ce n'est pas un chèque en blanc, pas un blanc seing qui lui est donné. Il doit respecter tout le monde. A ce moment là, ça peut devenir quelque chose de formidable", a-t-il affirmé, ajoutant que Laurent Wauquiez avait "une puissance de percussion" pour "exister par rapport à En Marche".
Face à Jean-Luc Mélenchon et à Marine Le Pen, "on pense qu'il y a une opposition dans le champ républicain et cette opposition, on peut la représenter, à partir du moment où on renaît de nos propres cendres", a-t-il également affirmé.