Gérard Larcher est le président du Sénat. 4:05
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Antoine Terrel , modifié à
Quand et comment la droite va-t-elle choisir son champion pour la présidentielle de 2022 ? Sur Europe 1, le président du Sénat Gérard Larcher estime pour sa part qu'il faut "un candidat opérationnel début novembre". Et espère que Xavier Bertrand acceptera de participer à une éventuelle primaire. 
INTERVIEW

Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, ou encore Bruno Retailleau... À droite, on se bouscule pour être le candidat de son camp à la présidentielle de 2022. Mais du côté de LR, qui doit tenir un bureau politique le 6 juillet, aucune méthode de désignation n'a pour l'instant été arrêtée. Invité jeudi de la matinale d'Europe 1, le président du Sénat Gérard Larcher a en tout cas plaidé pour qu'un candidat soit "opérationnel début novembre".

La belle performance des Républicains aux élections régionales "nous oblige", estime Gérard Larcher. "Pour que nous sortions de la seule alternative d'un duel Macron-Le Pen, nous avons la nécessité d'avoir un seul candidat et de former autour de lui une équipe pour la France." 

LR doit encore choisir son mode de désignation d'un candidat

Reste que plusieurs obstacles se dressent encore sur la route de la présidentielle. Premièrement, aucun mode de désignation n'a pour l'instant été choisi, alors que chez LR, on se divise autour de l'opportunité d'une primaire. "Jean Leonetti nous fera un certain nombre de propositions", répond Gérard Larcher pour qui le plus important est d'avoir "un candidat opérationnel" au début du mois de novembre". 

Après un bureau politique le 6 juillet, LR doit se réunir en congrès le 30 septembre pour trancher sur une éventuelle méthode de départage. 

"On n'est pas candidat naturel parce qu'on le décrète"

Deuxième question : tous les candidats potentiels accepteront-ils de participer à une éventuelle primaire ? Xavier Bertrand, largement réélu dans les Hauts-de-France, et qui a quitté le parti en 2017, n'a jamais caché qu'il ne souhaitait pas passer par la case primaire. "ll faut nous préparer à une procédure de départage", martèle l'invité d'Europe 1, pour qui "il n'y a pas de candidat naturel". "On n'est pas candidat naturel parce qu'on le décrète", insiste-t-il. 

"Je fais confiance au sens des responsabilités de chacun", dit encore Gérard Larcher, "persuadé qu'on va pouvoir dégager ce candidat".