Emmanuel Macron 1:37
  • Copié
Jacques Serais, édité par Solène Delinger , modifié à
La rentrée s'annonce mouvementée pour Emmanuel Macron. A trois mois du premier tour de la présidentielle, le chef de l'Etat, pas encore candidat, se serait bien passé de la vague Omicron, tout comme de la polémique autour du drapeau européen sous l'Arc de Triomphe. Comment le locataire de l'Elysée compte-t-il lancer sa campagne dans un tel contexte ? 
DÉCRYPTAGE

Une rentrée décisive pour le chef de l'Etat. A trois mois du premier tour de la présidentielle, Emmanuel Macron s'apprête à se lancer dans la course à l'Elysée dans un contexte particulièrement tendu, marqué par la reprise épidémique et une polémique autour de l'installation d'un drapeau européen, déjà retiré, sous l'Arc de Triomphe. 

Macron prêt à se lancer 

C'est la dernière ligne droite pour Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat marche plus que jamais sur un fil. Le coronavirus, qui a empoisonné la moitié de son quinquennat, n'a jamais été aussi présent qu'aujourd'hui. Au pire moment pour le locataire de l'Elysée, à trois mois du scrutin, juste avant de se lancer. Car s'il n'est toujours pas officiellement candidat, c'est tout comme. Lors de ses vœux aux Français, il y a trois jours, Emmanuel Macron a défendu son bilan et tenté de tracer les contours de sa future campagne. En coulisses, l'annonce de sa candidature se précise. Elle devrait intervenir entre la fin du mois et début février.

L'importance des symboles

En attendant, le président fait le pari de l'Europe pour travailler son image. Il veut mettre à profit la présidence française du Conseil de l'Europe. Jeudi soir, il recevra pour un dîner de travail les 27 commissaires européens. Selon nos informations, Emmanuel Macron présidera une cérémonie d'hommage vendredi matin au Panthéon pour Simone Veil et Jean Monnet, deux défenseurs de l'Europe, aux côtés de Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Une preuve que le chef de l'Etat ne compte surtout pas lésiner sur les symboles, à cent jours du premier tour de la présidentielle. Au risque de faire bondir les oppositions de droite et de gauche, bien décidées à ne rien lui laisser passer.