Valérie Pécresse était dans les Ardennes vendredi, autour de Charleville-Mézières. Un déplacement à la rencontre des habitants et des commerçants, axé sur la thématique du travail et du pouvoir d’achat. La candidate LR à l'élection présidentielle veut en effet donner une autre dimension à sa campagne, en affichant sa proximité avec les Français.
Une candidate plus accessible
Face aux critiques devenues insistantes sur son côté trop technocratique, Valérie Pécresse a voulu aller davantage au contact des gens. Vendredi à Signy-l’Abbaye, un petit village des Ardennes, elle a échangé avec un chauffeur de taxi sur les prix des carburants. "Super 2 euros et gasoil 1,70... On serre les fesses et on compte sur vous", lui lance-t-il. Puis elle traverse la rue et se rend chez le boulanger, cette fois pour parler d’apprentissage. "Ce que je veux c'est qu'il n'y ait plus de charges patronales sur les apprentis. Et je voudrais que ce soit gravé dans le marbre", lui assure la candidate."
Valérie Pécresse se montre plus accessible, participe à une table ronde avec des salariés du BTP, et assume le nouveau style de sa campagne. "Je crois qu'un président de la République aujourd'hui, il ne doit pas être au Panthéon il doit être au charbon, au travail", affirme-t-elle encore. Ses proches l’encourageaient à s’ouvrir davantage et à aller au contact des gens. Le message a visiblement été entendu.