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Frédéric Michel , modifié à
Si la candidature à l'élection présidentielle d'Eric Zemmour ne fait plus de doutes, le polémiste n'a toujours pas officiellement lancé sa campagne. Son déplacement à Ajaccio sera-t-il l'occasion pour lui d'annoncer officiellement sa candidature ? Ce serait tout un symbole, lui qui se revendique bonapartiste.
REPORTAGE

Eric Zemmour n'est toujours pas officiellement candidat à l'élection présidentielle. En déplacement en Corse depuis deux jours pour faire la promotion de son livre, le polémiste, qui progresse chaque semaine dans les sondages, va-t-il se déclarer candidat sur les terres de Napoléon, lui qui se revendique bonapartiste ? 

Un lancement de campagne sur l'Île de Beauté ?

Pour celui qui se considère comme bonapartiste, ce serait un symbole fort que d'annoncer sa candidature à l'élection présidentielle dans la ville de l'empereur Napoléon, l'année où l'on commémore le bicentenaire de sa mort. Eric Zemmour, que certains instituts de sondage placent désormais au second tour de l'élection présidentielle, va-t-il lancer sa campagne ici à Ajaccio? Certains Corses qu'Europe 1 a rencontrés vendredi ne seraient pas mécontent. "Ajaccio, c'est la bonne ville", confie une habitante. "Oui, c'est la ville de Bonaparte. Et lui se dit bonapartiste", abonde un autre habitant de l'île de Beauté.

"S'il annonce sa candidature ici, ce serait bien perçu, je pense. Et puis, c'est quelqu'un qui ne mâche pas ses mots, qui dit ce qu'il a à dire sans retenue. Et les Corses en général aiment bien ça. Je pense qu'il sera bien perçu parce que c'est pas du Front national. C'est un homme qui parle de choses vraies, qui ne se revendique pas avec une étiquette politique", analyse un badaud.

Échange houleux entre Corses

Comme à chaque déplacement depuis désormais plusieurs semaines, Eric Zemmour enchaîne les conférences et les séances de dédicaces. Ce samedi après-midi, ce sera à 15h, sur une grande place d'Ajaccio. Vendredi, à Sartène, il y a eu un petit incident lors d'une signature. Un échange houleux entre deux Corses, indépendantistes et autonomistes, sous les yeux d'un Éric Zemmour, protégé par sa sécurité, mais qui n'a pas été menacé.