Jean-Luc Mélenchon a catégoriquement exclu de renoncer à se présenter à la présidentielle pour rejoindre Benoît Hamon, comme l'y invitait Arnaud Montebourg jeudi, au micro de France Inter, qui a loué l' "intelligence, l'extrême culture et la vision de la société française et de ses risques" du candidat de La France insoumise.
"Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute". "Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute", a-t-il répondu sur BFMTV, en citant La Fontaine. "Si j'avais la sottise de croire à de tels arguments, je ne serais pas digne de ce que je suis en train de faire." "Imaginez-vous que, quarante jours avant le premier tour de l'élection, je vienne et je vous apprenne 'ça y est, c'est fini, tout ce que j'ai raconté depuis cinq ans ça n'existe plus, le programme que j'ai préparé pendant huit mois, n'en parlons plus, nous nous sautons au cou l'un de l'autre".
"Ce serait absurde et la seule chose que ça ferait serait de créer des milliers, peut-être des millions d'abstentionnistes de plus", a ajouté Jean-Luc Mélenchon.
S'il le faut, il ira voter au second tour. Prié de dire s'il voterait au second tour s'il devait être éliminé dès le 23 avril, il a répondu : "J'irai voter en toute hypothèse car c'est le devoir d'un citoyen (....) le devoir civique, on ne doit jamais y renoncer".
Il a souligné sur ce point qu'il prônait un système de vote obligatoire où les bulletins blancs seraient comptabilisés.