Présidentielle : «La situation de la gauche me désespère», déplore Olivier Klein

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Gauthier Delomez , modifié à

Le maire (DVG) de Clichy-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, Olivier Klein, a regretté la situation politique dans laquelle est embarquée la gauche à quelques mois de la présidentielle, avec la multiplication des candidatures. Une situation qui "le désespère", a-t-il déclaré au micro de Jean-Pierre Elkabbach.

Il ne se reconnaît pas dans la gauche actuelle. À quelques mois de l'élection présidentielle , le maire (DVG) de Clichy-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, Olivier Klein, a regretté une situation politique qui le "désespère" en raison de la multiplication des candidatures, notamment celles d'Anne Hidalgo et de Christiane Taubira . "J'ai vécu extrêmement douloureusement avril 2002. C'est une des raisons de mon passage du parti communiste au parti socialiste", a-t-il déclaré au micro de Jean-Pierre Elkabbach.

Christiane Taubira "divise encore plus"

Pour Olivier Klein, l'ancienne Garde des Sceaux "divise malheureusement encore plus". "En avril 2002, j'ai vu à quel point cette division pouvait amener un deuxième tour sans Lionel Jospin, qui, lui, n'avait pas démérité", a-t-il expliqué sur Europe 1. Le maire de Clichy-sous-Bois, qui se dit "social-démocrate", a estimé que la social-démocratie "peut se reconnaître dans une autre candidature que celle de la gauche".

Cette autre candidature pour Olivier Klein, c'est celle, à venir, d'Emmanuel Macron . "Je dirai (aux jeunes de Clichy-sous-Bois) de voter" pour le président sortant, a-t-il notamment affirmé, réfutant le qualificatif "d'alibi de gauche" de Macron. "Ce que je veux, c'est parler des quartiers populaires, essayer d'influencer la campagne sur ces questions-là, faire des propositions", a-t-il énuméré, soulignant qu'il serait actif dans la campagne présidentielle.