C'est une des innovations de cette campagne présidentielle. Dans la course aux 500 parrainages pour concourir à l'Elysée, le Conseil constitutionnel publie un tableau récapitulant l'évolution des récoltes, et ce deux fois par semaine, le mardi et le vendredi. L'occasion pour Europe 1 de faire le point avant la clôture de la période des parrainages, le 17 mars prochain.
Ceux pour qui ça devrait passer. Benoît Hamon (1.717), Emmanuel Macron (1.548), Nicolas Dupont-Aignan (672), Jean-Luc Mélenchon (666), Nathalie Arthaud (623), Marine Le Pen (618) et François Asselineau (569) ont d'ores et déjà dépassé le seuil des 500 parrainages requis pour se présenter à l'élection présidentielle. Ils rejoignent ainsi François Fillon (2.953), premier candidat à avoir franchi ce seuil, selon le décompte du Conseil constitutionnel.
Selon toute vraisemblance, ces candidats devraient pouvoir concourir à la présidentielle. Une participation toujours au conditionnel, car les nouvelles règles de parrainages imposent désormais aux candidats de récolter les signatures d'élus d'au moins 30 départements ou collectivités d'Outre-mer différents, sans que plus de 10% d'entre elles n'émanent d'un même département. Une incertitude qui sera levée par le Conseil constitutionnel le 17 mars prochain.
Ceux qui ne sont pas loin du seuil. Parmi les candidats qui restent sous les 500 parrainages, on retrouve pour le moment le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste Philippe Poutou (357). Parmi les candidats moins médiatisés, d'autres ne sont pas loin non plus du seuil requis, comme Jacques Cheminade (469), Jean Lassalle (453) et la candidate du centre Rama Yade (217).
Ceux qui en sont encore (très) loin. En bas de classement dans la course aux parrainages, la candidature citoyenne d'Alexandre Jardin peine encore à séduire les élus (107). Tout comme celle de l'autre candidate citoyenne, Charlotte Marchandise (71), de l'ancienne ministre multi-régalienne Michèle Alliot-Marie (53), ou encore de l'indépendantiste polynésien Oscar Temaru (82).