Marine Le Pen, qui est en déplacement au Tchad, s'engage à mettre un terme à la politique de la "Françafrique" si elle accède à l'Élysée ainsi qu'à développer fortement la coopération avec les pays francophones du continent. La candidate du Front national à la présidentielle affirme mercredi sur lefigaro.fr avoir soutenu cette position lors de sa rencontre mardi avec président tchadien Idriss Déby, qui l'a reçue dans son village d'Amdjarras, à plusieurs centaines de kilomètres de la capitale N'Djaména.
Ingérences, contreparties et opacité. "J'ai expliqué au président Déby que je n'entendais pas continuer cette politique de la 'Françafrique', faite d'ingérences et d'exigences de contreparties, parfois opaques", déclare-t-elle. "Je lui ai dit également que j'étais un défenseur de la souveraineté des États, alors que l'Union européenne ne cesse de faire du chantage", ajoute-t-elle.