A quelques semaines du premier tour de la présidentielle, les candidats à l'élection courtisent un électorat stratégique : la communauté arménienne. Hier soir, Jean Castex, qui représentait Emmanuel Macron, mais aussi Valérie Pécresse et Anne Hidalgo, prétendantes à l'Elysée, ont témoigné de leur soutien à l'Arménie et aux Chrétiens d'Orient lors du dîner annuel du CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes en France).
Valérie Pécresse longuement applaudie
Anne Hidalgo et Valérie Pécresse, deux prétendantes à l'Elysée, et le Premier ministre Jean Castex étaient assis à la même table hier soir, à quelques chaises d'écart. L'une était officiellement invitée en tant que présidente de région, l'autre comme maire de Paris.
Valérie Pécresse a été longuement applaudie, notamment pour son déplacement à Erevan, puis dans le Haut-Karabakh fin décembre. Je porte les convictions qui me sont chères, particulièrement la défense des chrétiens d'Orient", a-t-elle déclaré. "Vous le savez, ce déplacement m'a valu des menaces du président azéri et je tiens à le dire ici solennellement. Ces menaces ne m'intimident pas".
La communauté arménienne, un vivier électoral
Valérie Pécresse a été soutenue face à ces menaces par Anne Hidalgo. La maire de Paris a ensuite elle aussi soigné son image auprès d'une communauté qui compte près de 400.000 électeurs en France. Alors, si l'action des deux candidats en faveur de l'Arménie est bien antérieure à la campagne, leur présence hier soir était forcément remarquée. Emmanuel Macron aurait pu lui aussi être de la partie. Mais le président retenu à Berlin s'est fait remplacer au dernier moment par le premier ministre Jean Castex