Ces derniers jours, son entourage lui avait demandé de "fendre l'armure et de monter au front", car depuis plusieurs semaines, le discours de Valérie Pécresse n'imprimait plus vraiment dans l'opinion. En déplacement à Oyonnax, dans l'Ain, vendredi, la candidate Les Républicains (LR) à l'élection présidentielle, a décidé d'être plus offensive sur deux sujets totems de la droite : autorité et sécurité. "Je ne supporte plus ces agressions de maires, de policiers, de gendarmes, de pompiers alors je le dis pour les agressions des personnes ayant autorité et ayant des missions de services publics, ce sera une peine d'un an minimum, ferme", a-t-elle lancé devant la foule.
En troisième position des intentions de vote
Un ton et un discours qui ont plu à Paul, militant depuis 40 ans. "Je trouve qu'elle a bien musclé son discours, c'est très positif de sa part, c'est une femme qui va se faire respecter", pense-t-il. Reste que pour Evelyne, la candidate LR a encore un bonne marge de progression : "Peut-être qu'il y a sur sa manière de s'exprimer un problème d'éloquence pour fédérer les foules", avance-t-elle. "C'est une personnalité un peu plus en retrait, il faut qu'elle s'affirme davantage et qu'elle porte davantage ses idées."
Une nécessité pour Valérie Pécresse, si elle veut donner un second souffle à sa campagne, elle qui désormais arrive régulièrement en troisième position des intentions de vote.