Présidentielle : Yannick Jadot prévoit de réunir les dirigeants de gauche "sous 15 jours"

Yannick Jadot a appelé la gauche à s'unir en vue de 2022. © ERIC PIERMONT / AFP
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avec AFP

Après avoir appelé à l’union de la gauche en vue de l’élection présidentielle de 2022, Yannick Jadot a indiqué dans le Journal du dimanche qu’il prévoyait de réunir les différents dirigeants de partie dans les 15 jours. Le député européen EELV espère qu’un candidat sera désigné à l’automne.

Yannick Jadot (EELV) prévoit de réunir "sous 15 jours" les dirigeants de gauche qui ont répondu favorablement à son appel, convaincu qu'un candidat commun à la présidentielle de 2022 pourrait être désigné à l'automne, assure-t-il au Journal du dimanche. "Notre responsabilité historique est de nous mettre autour de la table", affirme le député européen, après avoir reçu cette semaine des réponses positives notamment de Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure, Fabien Roussel et Benoît Hamon, leaders respectivement de LFI, du PS, du PCF et de Générations. La première réunion aura lieu "sous quinze jours", "nous sommes en train de caler les agendas", précise-t-il en soulignant qu'Arnaud Montebourg "ne viendra pas" et que Christine Taubira, "qui est en Guyane, salue l’initiative mais préfère rester en retrait à ce stade".

"Les Français attendent de nous qu’on bouge collectivement"

"Nous pouvons avoir un candidat ou une candidate commun à l’automne", pronostique l'eurodéputé, proposant d'ouvrir dès à présent "dix chantiers" : "la justice sociale, un plan de relance pour réparer la société, l'hôpital, l'école, la reconstruction de notre économie autour des enjeux du climat, des soins, de la relocalisation, la réforme de nos institutions pour revitaliser la démocratie, l'émancipation et la cohésion par et autour du pacte républicain, la transformation de notre agriculture pour sauver les paysans et la biodiversité". 

Aux yeux de Yannick Jadot, "il y a de l’enthousiasme autour de cette initiative, je ne veux pas qu’il soit déçu. Les Français attendent de nous qu’on bouge collectivement". Convaincu que "les gauches ne sont pas irréconciliables", il attend de Jean-Luc Mélenchon, qu'il a rencontré, qu'il "décide" s’il veut "s’inscrire dans cette démarche commune" : "la porte est ouverte".

Alors qu'une primaire est déjà prévue en septembre pour le pôle écologiste regroupant notamment EELV et Générations, Yannick Jadot assure que "les écologistes ne pourront pas imposer aux autres (à gauche) leur candidature". Et d'ajouter : "si un processus permet d’envisager la victoire, j’espère que chacun s’inscrira dans ce mouvement".