Nathalie Kosciusko-Morizet (Les Républicains) a indiqué lundi qu'il lui manquait encore quatre parrainages de parlementaires pour pouvoir participer à la primaire à droite pour la présidentielle de 2017, alors que les candidatures sont closes vendredi.
Plus que quatre parrainages de parlementaires. "On a bien avancé (...). On y a passé l'été, quand même. On n'est plus très loin du but, mais on n'y est pas encore", a déclaré sur BFMTV et RMC l'ancienne ministre, qui a lancé un nouvel appel aux parrainages dimanche lors de l'université d'été de son parti à La Baule. Elle a précisé qu'il lui manquait encore "quatre" parrainages de parlementaires. "Il y en a un certain nombre que j'essaie de convaincre, j'ai encore quatre jours pour ça. Je suis presque au but pour les élus. (...) Il m'en manque quelques uns, on n'est pas loin. Sur les adhérents, il m'en manque un peu plus d'une centaine, en comptant tous ceux qui se sont déjà mobilisés ce week-end" à La Baule, a-t-elle précisé.
Pour pouvoir participer à la primaire, les candidats doivent réunir avant le 9 septembre les parrainages de 250 élus dans 30 départements, dont 20 parlementaires, et de 2.500 adhérents du parti. Nathalie Kosciusko-Morizet a indiqué que la question de la parité homme-femme n'était pas "le premier argument" qu'elle voulait "mettre en avant", tout en soulignant "qu'un débat dans lequel il n'y a que cinq, six, sept hommes ce n'est quand même pas un furieux signal de modernité".
Des soutiens parmi les ténors des Républicains. "Je crois d'abord que la réussite de la primaire ce sera d'avoir eu un beau débat, donc un débat dans lequel toutes les sensibilités de la droite et du centre sont représentées", a encore dit l'ancienne numéro deux de LR. Dans sa quête de parrainages, la députée de l'Essonne a notamment reçu le soutien d'Alain Juppé. Le filloniste Gilles Carrez a annoncé lui apporter son parrainage, de même que la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, qui n'est plus parlementaire.
Dans Le Parisien lundi, la sénatrice UDI Chantal Jouanno indique qu'elle lui apporte également son parrainage. Sur Radio Classique, Eric Woerth, soutien de Nicolas Sarkozy, a dit souhaiter "que Nathalie Kosciusko-Morizet soit candidate mais il y a des règles à respecter !". Mais "Je suis contre les manipulations et aider c'est manipuler", a-t-il renchéri. Sur la question de la parité et de la représentativité des femmes dans la primaire, Eric Woerth estime qu'il "y a beaucoup de femmes qui entourent les candidats".